• Durant des mois tu as attendu patiemment afin de m'approcher à nouveau.
    Le temps aidant j'ai lâché prise, déposée ces longues semaines de pleurs et t'ai laissé me prendre dans tes bras.
    Nostalgique je vais te regarder travailler dans ton bureau, tu sais que j'ai besoin d'un câlin.
    Installée sur tes genoux, tes doigts sous mon pull, ta bouche sur la mienne je reviens à la réalité.
    Nul besoin de sexe débridé entre nous, te sentir t'installer lentement en moi me suffit.
    Encore un baiser et tes mains sous ma jupe rampent vers le fin tissu parme de mon sous-vêtement.
    Tout en dégrafant ta chemise ma langue danse avec la tienne, je me cambre quand tes doigts effleurent mon intimité.
    Sous la pulpe de mes doigts ta peau de velours me procure de longs frissons, une décharge électrique nous enflamme totalement.
    Ma petite culotte une fois ôtée, car tu sais que je déteste me faire embrocher la dentelle de côté.
    Je me saisis, à travers ton jean soudain trop étroit, de ton pénis en érection qu'autrefois j'aimais tant mordiller.
    Tu ouvres ton pantalon duquel s'échappe cette virilité impatiente. Je la caresse avec convoitise et ma bouche salive d'envie.
    Tu me dis que ce sera pour la prochaine fois car tu as une autre idée en tête.
    Il est tellement lointain le temps ou ta virilité et mon intimité se sont rencontrées et emmêlées.
    De nouveau à califourchon sur tes cuisses, ton sexe glissant entre mes paumes, sensualité et tendresse nous accompagnent.
    Pour la première fois depuis longtemps je me laisse glisser le long de ton éperon soyeux qui m'emplit doucement.
    Douleur et plaisir, mes larmes jaillissent, instinctivement les mouvements de mes hanches s'accordent à tes coups de reins.
    Les yeux mi-clos tu te retiens pour m'attendre. De baisers langoureux en caresses osées nous devenons brasiers.
    Dans un cri rauque tu t'enfonces plus profondément en moi et nos corps tremblent secoués par les spasmes du plaisir.
    Nous restons enlacés, soudés l'un à l'autre. Tu remarques les sillons qu'ont fait mes larmes et les sèchent de ton pouce.
    - Je n'ai jamais eu envie d'une autre comme j'ai envie de toi Ma Chouquette!
    Chuchotée à mon oreille cette phrase m'enveloppe du bonheur que je croyais pouvoir atteindre avec un autre jadis.
    - Toi bébé, moi et juste l'instant présent!
     Mes lèvres sur les tiennes pour m'empêcher de parler , je retiens mon chagrin et l'amour je feint.

    ..MyMy Du MaSCaReT...


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