•  Ce texte a été publié le 19 Octobre 2013 sur YouR LiBeRTiNe - Ici je l'ai un peu modifié car il a été écrit trop rapidement sous le coup de l'émotion à l'époque.

    ...Par un chaud Dimanche de Juillet, je décide d’aller m’installer sur un banc à l’ombre des arbres du parc. J’y ai ma place réservée tout près de la gloriette où parfois les adolescents venaient se bécoter. Appuyé contre le dossier en bois du banc et je ferme les yeux pour écouter les bruits environnants. Une brise chaude rend la chaleur insupportable et je décide d'aller me désaltérer à la fontaine. Au loin les nuages noirs de l’orage qui approche, s’amoncellent. Prémices aux gouttes qui vont bientôt s’abattre sur la végétation complètement sèche, le souffle du vent devient plus violent. Soudain, je découvre une magnifique silhouette dans mon champ de vision. Une petite brunette, queue de cheval dansant à chacun de ses pas, se dirige elle aussi vers la fontaine.Elle porte un short bleu très court qui enserre ses fesses rondes. Son débardeur noir moule une poitrine parfaite. Tellement réduit qu'il laisse apparaître son nombril. Ses seins magnifiques dont les tétons pointent sous le léger tissu, ressemblent à deux poires qui s'agitent au gré de ses pas. Des sandalettes spartiates hautes complètent sa tenue. Je recule pour lui laisser la place afin qu'à son tour elle puisse se rafraîchir. Je retourne m’asseoir sur mon banc isolé, observant discrètement ses faits et gestes. Elle tourne la petite manivelle qui actionne le jet plus ou moins frais du liquide qui jaillit de la bouche du lion en bronze. Elle met ses mains en corolle pour recueillir le breuvage convoité. Soudain un coup de tonnerre éclate, ses roulements font vibrer le sol. 

    Une fois la surprise passée, la jolie créature s’asperge le visage et le haut du torse. Diabolique, le liquide mal dosé arrose largement son t-shirt. Pour moi le mot splendide prend tout son sens lorsque je détaille le tissu mouillé qui lui colle à la peau. Ma respiration s'accélère considérablement et mon bâton de luxure se met à relever la tête. Je suis tellement diverti par le spectacle de la nymphe, que je n'ai pas remarqué les épais nuages au dessus de nos têtes, ni le rafraîchissement soudain de l’air. Le vent fait tourbillonner les feuilles, les papiers qui jonchent le sol et les jupes légères des filles. C’est en voyant les badauds courir en tous sens que je me rend compte qu'il commence à pleuvoir. Me levant lentement, j’observe la course effrénée des promeneur qui veulent éviter la douche. Les premières gouttes exhalent le parfum de la terre sèche qui absorbe ces énormes perles d'eau. Je commence à me diriger vers la gloriette à contre cœur car je n’ai pas envie de voir disparaître ma naïade que la pluie ne semble pas déranger outre mesure. Elle écarte les bras en tournant sur elle-même les yeux fermés, appréciant l’eau qui la rend aussi brillante qu'une étoile. Lorsqu’elle rouvre les yeux, nos regards se croisent, intenses et pleins de promesses. Sans une parole, nous courons tous deux nous abriter sous la gloriette. La petite véranda n’est pas large mais juste assez pour nous protéger de la pluie et des regards. Je sens que nos corps sont déjà à l’unisson. L'inconnue s'offre à mes désirs et soudés l'un à l'autre, nos bouches s’unissent dans un long baiser. Mes yeux plongent dans les siens, elle me sert encore plus fort et cette fois ci mon pic devient pieu. Son corps est si moelleux, que je ne peux faire autrement que de l'attirer sans ménagement sur l'un des bacs qui bordent la gloriette. Elle m'excite de ses baisers passionnés et fous tout en se pressant sensuellement contre moi. Le point de non retour est atteint lorsque se délestant de son short et de sa petite culotte elle s'installe jambes écartées les fesses dans la terre de la jardinière. Elle m'accueille presque tendrement entre ses cuisses. Je lui fais passer son débardeur par-dessus tête et je me délecte de la chair tendre de ses seins juste à hauteur de ma bouche. Deux seins magnifiques aux larges aréoles brunes terminées par des tétons aux pointes dures. Je tremble d’impatience et en même temps j’ai peur de me montrer maladroit. Elle parvient à m’ôter ma chemise et s’attaque à mon pantalon, que je l’aide à faire glisser le long de mes jambes. Mes vêtements ont rejoint les siens au sol, formant un monticule presque indécent. Nous nous embrassons encore et encore dans un bouche à bouche interminable. Je sens ma virilité dure comme du bois qui va exploser si je ne trouve pas sa féminité en fusion immédiatement. Mais elle décide de me faire languir.

    Elle saute du bac et se met à genou devant moi pour prendre mon sexe entre ses lèvres douces. Elle se met à me sucer, à me lécher et à mordiller mon bâton de plaisir qui de rose devient violacé et ruisselant. Il est urgent que je reprenne le contrôle. Je la soulève et jambes écartées sur mes cuisses je caresse ses jolies fesses. Impatiente, impudique, ses bras noués à mon cou, mon inconnue se câline lentement d'aller et retours charnels en gémissant. Je lui accorde enfin grâce. Je la pénètre, franchissant ses lèvres ouvertes je m’avance en elle bien au chaud dans un couloir accueillant, confortable et inondé d'un liquide incandescent. Nous nous étreignons à nous en étouffer. Puis insensiblement un mouvement anime nos corps, ses seins contre mon torse, elle s'agrippe toujours à mon cou pour ne pas tomber. Ce va-et-viens nous emmène dans une lutte où l’on se retire pour mieux se reprendre. Nous faisons l’amour sans nous soucier de la pluie qui tombe en vrai déluge. Sans nous soucier du gardien du parc qui pourrait nous surprendre, sans nous soucier de la terre qui enlise ses fesses à chaque coup de boutoir que je lui assène. En me prouvant son envie elle a fait éclore la mienne et nous ne formons plus qu’un corps agité de soubresauts en route vers une jouissance espérée. Nos souffles se répondent, s’accélèrent. La belle se met à geindre, puis pousse de petit cris rauques auxquels je réponds de mes grognements bestiaux.

    Alors que nous sommes presque arrivés au grand final, ignorant les rebords de la jardinière qui lui labourent l'arrière des cuisses, elle entame une chevauchée fantastique. Elle remue ses hanches et bouge son bassin puis telle une toupie folle elle entraîne nos deux ardeurs dans un tourbillon sans fin. Elle jouit en criant son plaisir à l’orage qui lui répond de ses fracassants coups de tonnerre. L’effet est immédiat, à mon tour je sens venir l'orgasme, la sève monte et brûle dans mon canon, et au prix d’un dernier coup de reins, je décharge en elle ma semence, dont le trop plein asperge sa fine toison brune. Je ne me rappelle plus combien de temps a duré l'orage mais cette sarabande a recommencé plusieurs fois. Épuisés, fondements terreux et chevelures trempées nous avons terminé cette chorégraphie fantastique par un câlin "sardines". Ses fesses contre mon ventre, mes mains sur ses seins et nos halètement à l'unisson nous avons ébranlé les fondations de la gloriette.  Je me rappelle qu'elle m'a quitté au son des grillons revenus après l'orage. J'aimerai être présent lorsque le jardinier du parc découvrira ses bacs à fleurs. 

    Jamais je n'ai revu ma nymphe...


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