• ... Depuis le jour d'Avril 2012 où j'ai déposé une phrase sur sa page

    Je noircie les feuilles d'un carnet d'amour qui me suis dans mes périples.

    De conversations en confrontations, de joutes verbales en plaisants divertissements,

    d'encouragements en dissuasions, les minutes ont fait place aux heures.

    J'ai récolté, collecté, conservé des milliers de pages au fil de millions de mots échangés.

    J'ai versé tout autant de larmes parce que de "Nous" je ne pouvais plus me passer.

    Bon nombre de fois j'ai voulu me débarrasser de toi.

    Confronté à mon incertitude, mon angoisse ma frayeur et ma terreur,

    tout au long de ces nombreux mois tu n'as pas dévié d'une ligne.

    Au cours de cette vie virtuelle commune, mieux que Tristan&Iseult ou Roméo&Juliette,

    Nous avons affronté mes démons car à toute heure de la journée tu étais là pour moi.

    Mon doux ami, tu as abandonné un peu de ta réserve pour me suivre

    sur le chemin difficile que je t'ai fait emprunter.

    Au cours de cette longue odyssée nous avons côtoyé le beau et l'absurde,

    le tendre et le chagrin, l'amour et l'amitié.

    Grâce à ta force j'ai tenté d'afficher mon visage en pleine lumière, mais je n'étais pas prête à ouvrir la fenêtre.

    Nul secret à préserver dans nos sentiments l'un envers l'autre,

    notre inclination ne rime pas avec liaison.

    Que de chemin parcouru à la découverte de nos maux, au torrent de nos mots et,

    à la flamme de notre affection.

    Je n'ai nul besoin de cacher ce que je ressens pour toi car tu es celui qui,

    pendant ces derniers mois m'a maintenu en vie.

    Je te remercie infiniment pour ta dévotion. Celle-ci n'a pas suffit, mais maintenant elle me nourrit.

    Mon écriture est une de mes véritables richesses alors j'offre mes textes

    à toi qui te reconnaîtra et à celui qui les récoltera.

    Les mois ont passé et tu as coupé court à l'attachement qui nous unissait.

    Il était bien trop tard pour revenir en arrière, moi seule en aie souffert.

    Nombre de fois j'ai imaginé mon cœur et ton cœur enchaînés,

    sur mon vieux cahier où j'avais ce dessin griffonné.

    Mais dès le départ les dés étaient pipés, car par mon instinct suis guidée.

    J'ai essayé de ne voir que les bons côtés mais un homme est un homme et

    dans le lointain passé l'un deux a voulu me dompter à la force de ses poings. 

    Toi par tes mots tu muselais mon agressivité et leur chant calmait mes peurs.

    Cela n'aurait pas fonctionné car plus jamais je ne me laisserais emprisonner.

    De notre plaisir des mots et de ta bonne volonté, il n'est sorti qu'un amour faussé.

    Je t'ai vraiment aimé, mais c'était d'un élégant rêve blond dont tu étais amoureux

    Au revoir à toi ami virtuel, seuls les sentiments sont intemporels...


    votre commentaire