• VeNGeaNCe   

    ... Gaëtan était fou amoureux de Lysandre, mais celle-ci se refusait à lui depuis quelques temps. Tout lui était prétexte pour éconduire son galant. Le souvenir de leurs ébats très chauds dans la paille le poussa à organiser un guet-apens pour se repaître de ce qui lui manquait tant. Elle savait donner du plaisir à un homme cette petite garce, pas question de la laisser lui échapper. Il savait déjà où il allait l’attendre. Dans la journée Lysandre se rendait aux champs pour glaner tout ce qui pourrait servir de combustible dans la cheminée les soirs d’hiver. Elle rentrait à la nuit tombée, les bras chargés de petit bois et d‘herbes sèches de tiges de maïs et de ceps de vigne. Ce soir là, lorsqu’elle prit le chemin du retour, il faisait nuit noire. Le tas de branches sèches qu’elle trimbalait sur son dos était lourd et encombrant. Elle décida de couper par le poulailler afin de réduire son chemin et surtout de ne pas faire japper tous les chiens du village. De plus il lui semblait qu’elle était suivie, elle entendait des pas et des branchages craquer. Personne ne répondait lorsqu’elle appelait. Soudain elle fut happée et précipitée contre le mur en pierre, s’assommant à moitié. Son fardeau s’éparpilla sur le sol. Elle allait crier lorsque son agresseur lui posa une main sur la bouche. Il la plaqua brutalement contre le mur de tout le poids de son corps. Il trouva le bouton qui retenait le tissu de sa jupe et le dégrafa. Lysandre essaya de se débattre mais l’homme la repoussa durement, baissant sa jupe et son caleçon en même temps. Il écarta ses cuisses d’un genou, pendant qu’il immobilisait ses poignets d’une main dans le dos. Il se défi à son tour et libéra son sexe que Lysandre sentait dressé contre son ventre. Il étouffa ses cris sous sa bouche chaude, il la fouillait de sa langue et écrasait ses lèvres sur celles de la jeune femme terrorisée. Il glissa ses doigts dans la chatte de sa victime ceci afin de savoir ou était le tunnel soyeux qui l’attirait. Sans préliminaires, d’une forte poussée il la pénétra de son pieu dur et long. Elle le sentit glisser en elle facilement, elle se débattait, luttant contre ses allers- retours. De ses mains fortes il saisit les hanches De Lysandre, accompagnant ainsi chacune de ses pénétrations d’un fort coup de reins. Il l’astiquait et la pénétrait de plus en plus profond. Un orgasme le secoua, libérant sa semence chaude en elle. Malgré la peur qu’elle en ressentait un certain plaisir la submergea. Sans doute une réminiscence de ses plaisirs interdits avec le Comte.

    Pendant une fraction de seconde, elle souhaita que ce soit lui qui la prenne ainsi. A sa grande honte elle étouffa un gémissement lorsque l’homme se retira. Elle se sentit souillée par ce traitement infâme alors que les séances chaudes avec le Comte ne l’avaient jamais dérangée. Elle se mit à pleurer et supplier son agresseur qui la gratifia sauvagement d’un deuxième assaut. Sa pénétration fut plus profonde que la précédente, elle en eut le souffle coupé. Haletant, il devenait de plus en plus brutal, elle criait, sanglotait et suppliait mais il n’en avait cure. Ses poussées la clouaient contre la pierre blessant ainsi ses épaules et son dos sous chaque pression. Ce qui la blessait le plus, c’était cette chaleur qui couvait dans son ventre et contre laquelle elle ne pouvait lutter. Le plaisir l’envahissait, mélangeant cris de douleur et cris de satisfaction. Elle tremblait et gémissait sous ses coups de reins lorsqu’une substance poisseuse gicla de nouveau en elle. Il se retira immédiatement, inondant sa douce toison de son élixir de vie. Sans un mot il se rajusta et partit en courant. N’étant plus maintenue, elle dégringola sur le sol dégoulinante de la semence de son violeur. Elle y resta un bon bout de temps avant de reprendre ses esprits, sa jupe sur les chevilles et son chemisier déchiré dévoilant ses seins à la pleine lune. Elle se sentait souillée, humiliée mais cela avait été jouissif tout de même. Elle hésitait entre un sentiment de plaisir ou de dégoût. Se faire sauter par un inconnu lui donnait du plaisir alors qu’il avait été très violent. Qu’est-ce qui n’allait pas chez elle ? 

    Elle se rajusta tant bien que mal, tout son corps était douloureux, mais bravement elle ramassa sa cueillette et alla dans la grange déposer ce qui servirait à réchauffer sa famille les jours les plus froids. Le seau du cheval était rempli d’eau, elle se débarbouilla un peu, essuya sa minette qui lui faisait horriblement mal, elle cru même voir quelques gouttes de sang sur le petit mouchoir avec lequel elle se rinçait. Elle essaya de faire bonne figure en entrant dans l’unique pièce d’habitation où s’entassait la famille. Elle mangea sa soupe rapidement car ils étaient déjà tous près à dormir sauf sa mère qui resta près d’elle. Puis elle s’installa sur sa paillasse près de la cheminée tout juste rougeoyante.

    - Petite, l’une des servantes du château est passé aujourd’hui, il y aurait du travail pour toi aux cuisines! Tu devrais y aller voir demain! lui souffla doucement sa mère en s’allongeant non loin d’elle après avoir soufflé l’unique bougie du foyer.

    - Oui mère, j’irais dès demain matin à la première heure! chuchota-t-elle. Lysandre frissonna, elle avait bien peur que son travail ne soit déjà tout trouvé. Fourbue et cassée elle parvint à s’endormir au prix de nombreux tourne cotis dans sa couverture. Son agression la tourmentait, qui pouvait lui en vouloir autant ? De bonne heure le lendemain matin elle prit la direction du domaine et espérait vraiment ne pas avoir à rencontrer le Comte. Elle avait des bleus énormes, ses tempes étaient vrillées par une douleur épouvantable et elle se sentait faible au point d’avoir l’impression qu’elle allait s’écrouler à chaque pas. Arrivée au château elle alla directement aux cuisines mais personne ne pu lui répondre, déçue elle se dirigea vers la sortie lorsqu’une jeune femme s’approcha d’elle :

    - Allez à l’étage, Monsieur le Comte souhaite votre présence dans ses appartements!

    - C'est vous qui êtes venue chez nous hier? Demanda Lysandre.

    - Oui il réclamait déjà votre présence! Mais faites attention il est de mauvaise humeur ! la prévint-elle avant de disparaître. Ses craintes étaient fondées, mais que pouvait-elle y faire ? Si elle s’enfuyait, il serait bien capable d’aller la chercher à la ferme et là ce serait bien pire. Comme à son habitude Hermance hurlait après quelqu’un. L’un de ses hommes de main en l’occurrence qui n’avait pas exécuté certains ordres. L’homme passa rapidement devant elle en manquant la bousculer.

    - Ah c’est toi ! Tu vas enfin le calmer, bon courage tout de même ! » la prévint-il. Elle entra silencieusement dans la chambre du maître. Il se tenait debout près de la fenêtre le visage crispé et les lèvres serrées. Il ruminait certainement quelques sombres pensées.

    - Monseigneur, à votre service ! » dit-elle en s’approchant de lui, les yeux rivés au sol. Elle ne tenait pas à exciter le fauve outre mesure. Perdu dans ses pensées, il sursauta puis un grand sourire illumina son visage.

    - Tiens ma petite caille ! Bon dieu je croyais que j’allais être obligé d’aller te chercher ! » lui dit-il en la serrant fort contre lui. Elle se raidit sous son étreinte et laissa échapper un gémissement de douleur. Surpris, il la regarda en fronçant les sourcils :

    - Tu me fais quoi là? J’ai envie de toi alors pas de caprice ! Déshabille-toi ! Allez je veux te voir bien obéissante ou attention je peux devenir méchant même si tu es une bonne petite ! » la menaça-t-il. Elle s’exécuta, de toute façon elle n’avait pas le choix. Son dos la faisait souffrir et elle manqua perdre l’équilibre lorsqu’elle se baissa pour ôter ses souliers. Elle vit à son regard que quelque chose n’allait pas.

    - C’est quoi çà? demanda-t-il en apercevant les bleus qui recouvraient une bonne partie de son dos et de ses fesses.

    - Qui t’as fait çà? vociféra-t-il en voyant que l’on avait abîmé sont jouet. Force fut à Lysandre d’expliquer au Comte ce qu’il lui était arrivé. Entre deux sanglots elle lui certifia qu’elle n’avait pas reconnu son agresseur, ce qui était vrai. Elle passa sur le fait que son agresseur lui avait aussi donné du plaisir. Rendu fou furieux il invectiva l’inconnu et le menaça des pires sévices si il mettait la main dessus en se fracassant les poings sur le rebord d’un meuble. Enfin il s’approcha de Lysandre et l’embrassa presque tendrement.

    - Si un jour tu découvres qui t’as mise dans cet état, je veux savoir sur le champ qui il est, compris? » Il la souleva et la porta sur sa couche. Il ne lui vint même pas à l’idée qu’il faisait bien pire à certaines de ses serfs. Cette fois ci il lui fit l’amour comme s’il désirait vraiment ne pas lui faire de mal. Malgré la douleur, elle eut son plaisir. Le Comte installa Lysandre pour quelques jours dans une chambre non loin de ses appartements. Il lui rendait très souvent visite. Il l’honorait chaque fois et elle ne feignait pas ses orgasmes. D’ailleurs elle se demandait souvent où cela allait les conduire. Une fois que le Comte se serait lassé d’elle, que lui arriverait-il ? Elle avait ses "remerciements" dans sa bourse, mais où irait-elle? Au village l'on commençait à jaser et son père devenait suspicieux.

    Gaëtan était l’un des grouillots du Comte et en sa qualité de serviteur il se devait de servir. Lorsqu'il entra dans la chambre où le comte hébergeait Lysandre il eut envie de la tuer sur le champ. Ainsi donc c'était vrai. La maîtresse du Comte était cette petite garce. Elle avait disparue depuis huit jours et il la retrouvait la à attendre ce diable à qui elle se donnait. Assise à la table, surprise et un peu gênée elle lui demanda de poser son plateau devant elle. Ses longs cheveux blonds tombaient en cascade dans son dos, sa tenue moulait ses hanches qui se balançaient au rythme de ses mouvements et ce qui l’excita par dessus tout, ce fut le chemisier légèrement transparent et entrouvert qui dévoilait la peau blanche et soyeuse de sa gorge. Nul n’aurait pu l’empêcher de la posséder à cet instant. Elle le regarda s’approcher sans méfiance. Il posa son plateau et se mit à lui caresser le visage. Ses doigts descendirent vers poitrine. Elle tenta de se dégager puis cria de toutes ses forces mais elle savait déjà que personne ne l’entendrai. Il l’attrapa sauvagement par les cheveux et la tira jusqu’au lit. Elle le supplia mais cela ne fit qu’attiser son désir. Il la jeta sur la couverture et se mit à la déshabiller en lui donnant des claques pour la faire tenir tranquille. Il contempla sa nudité quelques instants puis il se vautra sur elle en grognant de désir.

    - Alors petite catin c’est là que tu te cachais? Ta chatte m’excite, je vais te la défoncer! lui promit-il en glissant une main entre ses cuisses qu’elle essayait en vain de resserrer. Elle se débattit de toutes ses forces, mais il pesait de tout son poids sur elle. Il se mit à lui lécher les seins, en mordillant la pointe et la suçant comme un bébé tète le sein de sa mère. Il posa une main sur sa fente, bientôt rendue humide de ses caresses. Il se mit à la limer vigoureusement, puis il s’amusa avec son clitoris qu’il pinçait du bout des doigts. Les pleurs de Lysandre ne le dérangèrent pas lorsqu’il libéra son membre de sa culotte de toile. La vue de l’instrument raide et long qu’elle connaissait pourtant ne lui inspira que dégoût. Elle se tortilla sous lui dans l’espoir de lui échapper mais il la tenait fermement.

    - Mais tu es toute mouillée ma parole! Tu aimes te faire prendre hein? » Il passa sa main sur sa chatte et dans un grand râle il introduisit brutalement son sexe en elle. Elle gémit de douleur.

    - T’aimes çà hein, attends je vais te mettre la chatte en feu ma belle! La saisissant par la croupe qu’elle avait généreuse il la fourra sauvagement. Il eut un orgasme à l’instant mais il continuait ses coups de boutoir s’abandonnant au plaisir de la posséder. Elle gémissait de douleur et se contracta de toute ses forces lorsqu’enfin il libéra sa semence en elle. Sa crème poisseuse inonda la toison dorée de la jeune femme. Lysandre s’agitait sous lui, cherchant à se libérer de ce poids mort. Il se releva et lui dit en la toisant :

    - J’aime te prendre quand tu te débats ma douce ! C’est un délice de te sentir te tordre sous moi. Puisque tu ne veux plus me satisfaire comme autrefois, petite garce, je te violerai chaque fois que l’envie m’en prendra! Tu auras beau te cacher chez ton amant je te ferais ta fête chaque fois que je le voudrais! Tu faisais moins de manières hier soir! Il partit d’un éclat de rire tonitruant. 

    Elle resta sans voix, elle venait de comprendre que c’était Gaëtan qui l’avait prise de force contre le mur du poulailler. Son corps l'avait reconnu et elle s'était abandonnée. Cependant un grand sourire éclaira le visage de Lysandre. Cet ordure venait de signer son arrêt de mort. Il fanfaronna encore, croyant qu’elle lui souriait par docilité :

    - Tu as enfin compris que tu ne pouvais pas m’échapper! A bientôt ma belle garce! Il sortit enfin de la chambre. Lysandre se releva d’un bond et elle sortit entièrement nue dans le couloir, courant vers les appartement d’Hermance. Assis à sa table de travail, il la vit débouler dans le plus simple appareil. Elle lui raconta d’un trait ce qui venait de se passer. Il blêmit de rage, se leva tel un diable de sa boîte et elle le vit disparaître en une fraction de seconde. Sans état d'âme elle retourna dans sa chambre. Le lendemain, les villageois retrouvèrent le corps mutilé de Gaëtan flottant sur l’étang.

    Lysandre n’éprouva aucuns remords et personne ne posa de questions...

     


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