•  … Hermance de MESSONIER – METIVIER était le comte de la région. Il possédait un vaste domaine sur lequel il faisait régner la terreur. Oisif, querelleur, méchant et vicieux il passait la plupart de son temps à la chasse et ce qu’il aimait par-dessus tout c’était lutiner les filles d’auberges et débusquer les honnêtes jouvencelles qu’il poursuivait de ses assiduités. Lorsque par malheur l’un de ces tendrons tombait entre ses serres, la damoiselle n’en ressortait jamais indemne. Il avait violé Agathe et Clémence dans la grange à foin du vieux Adelphe. Toujours escorté de sa garde personnelle, ses hommes de mains avaient droit aux "restes" de Monseigneur. Hermeline avait été battue et abusée par les six soldats qui accompagnaient toujours le comte lors de ses déplacements. Celui-ci avait applaudi comme un gosse au spectacle, à chacun des hurlements qu’avait poussé la jeune femme. Il avait joui sans la pénétrer en voyant ses hobereaux la déshabiller, lui écarter les cuisses et la posséder sans ménagements. Elle avait du accueillir le sexe énorme d’un grand gaillard roux dans sa bouche où il s’était vidé la minute d’après. Deux escogriffes avaient trouvé son petit chou si mignon qu’ils l’avaient sodomisé sans préliminaires. Pendant des heures elle avait du subir les assauts de ces brutes avinés qui se lançaient des défis toujours plus cruels. Hermeline en était morte la nuit suivante. Morte d’une hémorragie que nul apothicaire ne savait enrayer en ce temps là et morte de honte bien avant.

    Monsieur le comte avait aperçu Lysandre à la présentation des corps de métiers au château. Chaque automne, il remerciait ses gens en organisant une gigantesque partie où nobles, marchands et paysans venaient se restaurer et danser. La jeune femme s’était protégée des regards du loup le plus possible, mais il avait fini par la découvrir. Elle s’était enfuie de la fête mais le comte avait de nombreux espions qui pour quelques pièces trahissaient sans états d’âme les pauvres diables que Monseigneur coursait. Il avait poursuivi sa jeune proie et l’avait capturé près du château. Lorsque celle-ci reprit ses esprit, elle était attachée, les poignets liés en hauteur, les bras de chaque côté de sa tête, à une branche du vieux chêne dans le jardin du manoir. Sa nuque était douloureuse et sa tête la faisait horriblement souffrir. Hermance l’avait assommée avec le plat de son épée. Pour l’instant il était assis sur une vieille souche d’arbre et riait bruyamment avec sa meute. Lysandre laissa échapper un gémissement, alertant ainsi Hermance qui tourna la tête vers elle. Il se leva et s’approcha d’elle, un sourire odieux vissé sur ses lèvres. Les boucles blondes et très longues de Lysandre lui faisaient un châle qui la protégeait des regards concupiscents de son agresseur. D’une main il écarta les cheveux qui le gênaient, puis il glissa ses doigts sous le tissu du corsage bleu de Lysandre. La jolie chemise en dentelles blanches lui barra le passage à la nudité qu’il convoitait. Brutalement il arracha le tissu du corsage puis celui de la chemise, libérant ainsi les seins nus de la jeune femme qui se mit à se débattre. Il engloba chaque sein de ses paumes et se mit à en caresser les pointes de ses pouces. Il appuyait fort, la faisant pleurer de douleur. Il se colla contre elle et commença à l’embrasser, ses lèvres écrasant celles de la jeune femme qui refusait d’ouvrir la bouche. Il effleura son dos, descendant vers ses fesses, caressant la chair nue de ses doigts avides. Glissant ses majeurs dans sa raie, écartant ainsi son tendre fessier. Alors qu’elle allait protester, il en profita pour glisser sa langue dans sa bouche et se mit à sucer sa langue et à la fouiller. 

    Elle tirait sur les liens qui la retenaient prisonnière de toutes ses forces mais il la plaqua de nouveau contre lui. Elle sentit à travers son pantalon, son membre dur contre son ventre. Elle commença alors à gigoter, à donner des coups de pieds et à se tordre pour lui échapper. Tout émoustillé par la semi nudité de son jouet et par sa résistance, le comte tint à soumettre seul Lysandre à ses désirs. Gardant sa proie pour lui seul il demanda à ses hommes de s’éloigner. Ceux grommelèrent mais s’exécutèrent en disparaissant derrière la haie.

    - «Toi ma petite je vais te dresser !» promit-il à Lysandre d’un ton qui ne laissait rien présager de bon pour elle.

    Il souleva l’épaisse couche de tissu que formaient la jupe et les jupons de Lysandre, découvrant son caleçon long qui la cachait encore à ses yeux gourmands. Mais pas pour longtemps : Il tira sur la ceinture qui maintenait le mince sous vêtement, faisant glisser celui-ci le long de ses cuisses, pour le laisser entraver le mouvement de ses pieds qu‘elle agitait en tout sens dans l‘espoir de blesser Hermance. Il découvrit ainsi la blancheur de ses jambes fines et longues. A la vue de ses cuisses nues il haleta de désir, sa petite chatte au duvet fin et blond attira ses doigts comme un aimant. Il se mit à frôler et câliner la petite fente qui se devinait sous cette accueillante toison. Folle de rage et terrifiée elle se jetait de droite et de gauche pour lui échapper. Il attrapa ses chevilles, lui ôta son caleçon et le jeta dans les fourrés avoisinant. Ses jupons étaient retombés sur ses chevilles, la couvrant un peu. De nouveau il mignota ses seins, les frôlant, les pelotant et les léchant. Il se mit à en sucer la pointe, aspirant entièrement les mamelons durcis. Il enlaçait sa taille de ses deux mains, glissant ses doigts sous le tissu de la jupe, cherchant à atteindre cette toison douce qui l’attirait inexorablement. Soudain elle ressentit cette bonne chaleur dans son ventre, comme lorsque Gaëtan la chevauchait dans la paille de l’étable. Sa poitrine lui faisait mal, mais un mal nécessaire qui annonce le plaisir. Lysandre se débattait, mais de plus en plus faiblement car son corps était en train de la trahir. Les plaintes qui s’échappaient de sa bouche n’étaient plus les mêmes. Les mains de son tourmenteur l’enlaçaient presque avec tendresse et lorsqu’il se mit à glisser ses doigts dans sa fente déjà humide elle poussa un gémissement de plaisir qu’elle ne pu contenir. 

    Il chercha le petit bouton et se mit à le titiller alors elle cria mais pas de douleur. Sa chatte était brûlante et même s’il la prenait sans son consentement cela n’avait rien d’une torture. Il se mit à la limer de deux doigts et elle mouillait abondamment. Il avait éloigné les spectateurs, empêché ceux-ci de participer aux ébats et il se comportait presque gentiment avec elle.

    - «Tu as envie ?» demanda-t-il surpris.

    Elle ne lui répondit pas mais son attitude parlait pour elle. Elle ondulait sous ses caresses et répondait maintenant à ses baisers.

    - «Très bien, si tu es vraiment gentille et obéissante, je ne te donnerai pas en pâture à mes hommes !»

    Discrètement elle poussa un soupir de soulagement. Cependant sa posture était toujours inconfortable, les bras tendus ainsi au dessus de sa tête lui faisaient horriblement mal. Il se rendit compte alors de sa position déplaisante et lui proposa de la soulager.

    - «Je te détache, mais pas de bêtise ou gare, je t’éclate la tête !»

    Elle le laissa dénouer ses liens et tenta de cacher sa nudité mais il la plaqua contre le tronc noueux de l’arbre et lui enjoignit de quitter toutes ces fanfreluches qui le gênait dans l‘exploration qu‘il envisageait. Entièrement nue, elle le laissa vagabonder aux rythmes de ses envies et il se fit subitement très doux en parcourant chacune des parcelles de sa peau nue. Il revint enfin à ce triangle qui l’attirait tant. D’une main il caressait ses fesses et de l’autre il caressait sa chatte. Elle avait les jambes écartées et son désir montait. Il dégrafa sa ceinture et baissa son pantalon sur ses genoux. Il souleva la jeune Lysandre et se positionna entre ses jambes écartées au maximum, son pieu était tendu à l’extrême, énorme et dur. Il entra en elle d’un seul coup, la pénétrant bien à fond. Il commença son va et vient très lentement puis il se mit à la fourrer en accélérant. La bouche de la jeune femme cherchait celle de son amant pour cacher ses râles de plaisirs. Il tenait ses fesses fermement et la besognait avec application. A chaque coup de boutoir son dos heurtait le chêne mais elle en avait cure car elle sentit arriver l’orgasme qui la submergea. Ses cris de jouissance accompagnaient les décharges du comte qui se soulagea plusieurs fois en elle. Tremblant encore, il la reposa sur le sol et l’embrassa avec fougue. Il se rajusta et la regarda sérieusement.

    - «Je te veux au château toute les semaines, sinon ….» Il laissa sa phrase en suspend.

    - «Tiens, prend çà et trouve toi une bonne couturière !» Il lui tendait une petite bourse emplie de pièces.

    Le comte appela l’un de ses hommes qui lui donna son manteau pour se couvrir, lui laissa le temps de récupérer ses vêtements et il la reconduisit à l’orée du village.

    - «Tu préfères sans doute que ces bigotes pensent que je t’ai violé non ?» Il accompagna son propos d’un long baiser et s’éloigna avec ses chiens qui aujourd’hui n’avaient pas eut d’os à rogner. Lysandre se rhabilla puis elle jeta avec dégoût le manteau dans un fourré, elle tremblait de tous ses membres en entrant chez elle. Personne ne lui posa de questions car tous croyaient savoir. Elle se baigna dans le bassin au milieu de la coure et fila se changer. En redescendant dans la pièce commune, la bourse battait sa cuisse dans la poche de son jupon, mais elle n’en parla à personne. Deux ou trois visites chez le comte et elle pourrait quitter le village…

     


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