• Le DouX MieL  

     

    ... Depuis la disparition de Gaëtan, le Comte avait exigé que Lysandre soit installée au château. Le village étant devenu peu sûr pour elle car Gaëtan s’était vanté de ses performances dans les deux auberges du bourg. Les habitants n’avaient pas tardé à faire la relation entre sa triste fin et la "promotion" de son ex dulcinée. Les croquants et les pécores devenaient vindicatifs à chaque apparition de la jeune femme au hameau. Ses parents furent contraint de la chasser. Heureusement Lysandre possédait le petit pécule que son amant arrondissait à chaque fois qu’elle se surpassait. Elle comprit très bien leur réaction, pas rancunière du tout elle envoyait de temps en temps une petite soubrette auprès de sa mère pour lui remettre quelques pièces que la pauvre femme acceptait les larmes aux yeux, peu regardante à la façon dont sa fille avait gagné ces quelques sous. A chaque fois que Mahaut revenait du village elle allait voir Lysandre pour lui donner des nouvelles. Depuis trois mois Lysandre était connue comme la catin du Comte. Cependant personne n’aurait osé l’en blamer au château car la vie s’était considérablement améliorée depuis sa venue. Monsieur exigeait sa présence chaque fois qu’il était dans ses appartements. De plus en plus souvent semblait-il d’ailleurs. Ainsi il comblait son désoeuvrement avec sa belle tourterelle. Elle avait réorganisé avec l'accord de son dangereux amant, le service du personnel assez nombreux pour se cantonner aux mêmes tâches. Ainsi cuisine et étage étaient séparés, le maître avait donc toujours quelqu’un à sa disposition pour ses caprices. Une carafe de vin à minuit, un bain dans la matinée ou des fruits après la manifestation de son affection à Lysandre. Et lorsque celle ci partageait ses nuits, Hermance s’endormait exténuée et repue de sexe. De par le fait, ses gens dormaient du sommeil du juste aussi.

    Petit à petit, l’horrible soudard qu’il était se métamorphosait en un amant attentionné et attentif au plaisir de sa belle. Fini pour lui les sorties dans la cité et la campagne à la recherche d’un gibier bien particulier. Toutefois il accordait encore le plaisir à ses hommes de se rendre aux tavernes du bourg une fois par semaine. Ce qu’ils faisaient ensuite ne le concernait plus. Fini pour elle la menace de la livrer à ses sbires, il était trop heureux de ses initiatives. Elle était attentive à son plaisir et il comprit qu’il préférait les cris de jouissance de Lysandre aux hurlements de terreur de ses victimes. Petit à petit, dans la tête du Comte, germait l’idée que cette gosse pourrait bien être celle qui le sortirait de ses odieuses errances. Depuis qu’il partageait sa couche avec Lysandre, Le Comte Hermance de Messonier-Metivier, n’était plus interessé par les battues qu’il organisait autrefois dans la contrée. Cette gamine était une bénédiction, chaude et inventive elle se laissait monter comme un cheval fougueux. Elle était réceptive à son originalité et pas une seule fois elle ne s’était refusée à lui. Elle n’y aurait aucun intérêt d’ailleurs car de son application à lui faire plaisir dépendaient sa récompense et sa sécurité. Elle avait droit maintenant aux égards des grouillots car elle n’était pas méchante avec eux. Les petites bonnes lui étaient particulièrement reconnaissantes car depuis le décès de Gaëtan et son apparition au château, elles y étaient presque en sécurité. Lysandre n’avait donc aucun mal à se faire servir par le personnel. Elle adorait les bains parfumés aux pétales de rose séchés et malgré les aller-venues que cela imposaient aux servantes, celles-ci lui accordaient volontiers cette douceur aussi souvent qu’elle l’exigeait. Elle adorait faire courir sur sa peau le sapo confectionné avec un mélange de cendres de saponaire et de suif de chèvre, parfumé au laurier fleuri. Elle n’avait connu que l’herbe à femme jusqu’à présent. A la sortie du bain elle conservait longtemps cette odeur agréable sur sa peau. Sitôt séchée elle rendait visite à Hermance et le lutinait jusqu’à ce qu’il la prenne. Elle ne mettait jamais longtemps à le convaincre.

    Cette fois ci elle l’avait découvert installé à sa table de travail. En deux temps trois mouvements elle s’était déshabillée et l’avait rejoint. Nue comme un vers elle s’installa à califourchon sur les cuisses d’Hermance. Elle se mit à l’embrasser et elle glissa ses doigts sous sa chemise pour exciter ses tétons bandés. Amusé il la laissait faire. Elle entreprit de déboutonner la chemise de son amant puis se mit à lécher sa peau révélée. Elle ondulait sur ses cuisses pour l’enflammer, se collant à lui, frottant ses seins contre son torse, guidant l’une de ses mains vers sa chatte déjà humide.

    - Ma petite catin a envie de se faire dorloter? » dit-il en laissant ses doigts vagabonder sur la douce toison de Lysandre, puis il en enfonça deux à l’intérieur de ce petit tunnel qu’il aimait tant investir. Elle gigotait en gémissant sur lui, se tordant sous les vagues du plaisir qui montait en elle. Elle se risqua alors à insinuer une main dans le pantalon de Monsieur, et ce qu’elle y découvrit la combla de bonheur. Un gourdin long et raide se préparait pour combler sa chatte en feu. Elle adorait quand Monsieur la pénétrait ainsi, assise sur ses genoux. Il avait ses seins dans ses paumes et sa bouche suçait la pointe raidie par le désir. Ses baisers la soulevaient de plaisir et lorsqu’il s’enfonçait en elle profondément cela la faisait jouir plusieurs fois. Chaque fois qu’elle l’allumait pour ce petit jeu, il ressortait de leurs ébats calme et détendu. Elle aimait sentir son mandrin en elle. Gémissante et trempée elle l’encourageait de ses caresses et elle en oubliait qu’elle n’était qu’un moment de plaisir pour lui.

    - Attend que je me déculotte et tu vas l’avoir mon pieu ma belle!

    D’un revers de la main il balaya tout ce qui encombrait la table devant lui. Il souleva Lysandre de ses avants bras par les cuisses qu’elle avait déjà bien écartées pour l’installer sur la table le temps de se défaire, mais à la vision de sa fente cachée sous la toison dorée, il changea d’avis. Il assit la jeune femme sur le tablier en bois dur, se pencha entre ses cuisses et passa ses jambes, une sur chaque épaule, de chaque côté de sa tête. Surprise, le sexe en feu, Lysandre le regarda sans comprendre.

    - J’ai trouvé quelque chose de plus amusant pour toi, ma belle!

    La tête entre ses cuisses, il posait de délicieux baisers sur la chair offerte de sa jeune servante. Lysandre se tenait en équilibre sur les coudes et ainsi il pouvait triturer ses seins en même temps, ce dont il ne se privait pas. Chaude comme la braise elle cria lorsque sa langue toucha son sexe. Il enfonça la pointe du petit organe entre ses lèvres trempée. Il fit plusieurs allers-retours de bas en haut, puis s’arrêta sur son clitoris gonflé et se mit à le suçoter doucement, à le faire rouler autour de la pointe de son appendice, puis à la savourer avec avidité. Le désir la consumait et elle ne pouvait s’empêcher d’onduler du bassin pour l’inviter à fouiller encore plus profond sa caverne aux délices. Elle s’agrippait au bord de la table et Hermance lui maintenait fermement les cuisses, il lapait tel un chat le doux miel qui ruisselait maintenant à chaque coup de langue. Eperdue, elle se mit à gémir balançant son bassin en harmonie avec ses coups de langue. Il accéléra la cadence et elle ne put retenir un cri. Il relava la tête vers elle et lui demanda malicieusement :

    - Je te fais mal? Je peux arrêter si tu veux! 

    - Non encore! répondit-elle dans un souffle.

    Sa langue s’achemina à nouveau à l’intérieur de son sexe, descendant et remontant le long de la fente, butinant de ci de là, dévorant chaque parcelle brûlante de ce doux met. Elle gémissait de plus en plus fort, le plaisir l’envahissait, Lysandre vibrait de tout son corps et la tempête des sens l’emporta. Elle se raidit magnifiquement tout en expirant un souffle rauque qui témoignait tout comme ses joues rouges, d’un orgasme violent. Il l’attira alors sur ses genoux et elle se retrouva embrochée sur son membre dressé. Il se mit à la fourrer, la fouillant d’un mouvement qui s’accéléra, la pénétrant de plus en plus profond. Son corps chaud collé contre celui de Lysandre, il ressortit son pieu presque entièrement et entra d’un coup précis, limant sa chatte trempée. Elle criait de plus en plus fort et de son côté il sentit qu’il allait bientôt jouir. Leurs souffles se mêlèrent et les deux amants eurent un superbe orgasme presque ensemble . Il se retira doucement pour ne pas arrêter ce moment magique puis il la porta sur sa couche s’allongeant à côté d’elle. Ils restèrent ainsi immobiles et silencieux…


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